
Au beau milieu de la nuit, le SuperVélo8 – étonnant véhicule sonnant et cahotant – débarque et s’installe devant vous. Vous ouvrez une mallette contenant d’étranges objets aux noms exotiques dont on vous dit que ce sont des films Super 8. « La rizière pourpre », « Chatons de Noël », « Pom-pom-pidou ». Pelicule chargée, vous enfourchez cette bécane low-tech et plongez dans une fenêtre ouverte vers le passé.

Le SuperVélo8 est une installation visuelle où le public est invité à pédaler sur un vélo pour projeter un film en Super8.
En choisissant une pellicule (film amateur, de famille, de vacances…), le public voyage aux quatre coins du monde en plongeant au cœur des années 70. Ces choix plus ou moins hasardeux font jaillir des images d’un autre temps : congés payés, fêtes pour la communion des enfants, arrivée d’une nouvelle voiture au foyer.
Un temps d’avant la fin du monde où le pétrole et l’énergie coulaient à flot.
Le coût énergétique de la projection change désormais : projeter un film coûte à son spectateur qui doit produire toute l’énergie nécessaire à son fonctionnement. Le SuperVélo8 rend concret une infime part de l’énergie que nous dépensons tous les jours.

